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Un Dijonnais âgé de 20 ans a été mis en examen du chef d’homicide volontaire et incarcéré après la mort d’un handicapé âgé de 47 ans, le 21 décembre dernier.

L’affaire débute le samedi 21 décembre, lorsque le beau-fils d’un homme de 47 ans, handicapé et placé sous tutelle renforcée, alerte la police : il vient de découvrir son beau-père inanimé dans son lit, dans un appartement situé au 13e étage d’une tour du quartier de la Fontaine-d’Ouche, à Dijon.

À leur arrivée, les policiers de la sécurité publique et les secours constatent que l’homme est décédé depuis plusieurs heures.

Mais la victime semble porter des traces de coups. Aussi les policiers alertent-ils leurs collègues du service régional de l’identité judiciaire, spécialisés dans les scènes de crime, et le magistrat de permanence au parquet de Dijon ordonne-t-il une autopsie du corps du quadragénaire.

Le dimanche 22 décembre, l’autopsie pratiquée à l’institut médico-légal de Dijon révèle que l’homme est mort des suites d’une avalanche de coups, portés au visage et au niveau des côtes : cinq sont fracturées et l’une d’entre elles a perforé un poumon, ce qui a entraîné sa mort, qui serait survenue vers 4 heures du matin. Les enquêteurs de la direction interrégionale de police judiciaire de Dijon sont saisis du dossier…

Et en entendant un à un les riverains, les enquêteurs de la PJ ont appris qu’une altercation s’était déroulée dans l’ascenseur, au niveau du 11e étage, la veille de la mort du handicapé. Or, au 11e étage, habitaient depuis peu deux hommes auxquels un propriétaire, parti temporairement dans le sud de la France, avait prêté son appartement. Deux hommes dont l’un n’était plus apparu depuis le jour de l’altercation… À force d’insistance et de recoupements, les enquêteurs sont parvenus à apprendre que le “disparu” était celui qui avait eu une altercation avec la victime et qu’il lui avait porté des coups, pour une sombre histoire de bousculade avec un vélo et de mauvais regard dans l’ascenseur.

Le signalement de l’occupant de l’appartement et ses “points de chute” probables étaient diffusés à toutes les patrouilles de police, et le 25 décembre, soit quatre jours après le début de l’enquête, les gardiens de la paix de la BAC (brigade anticriminalité) interpellaient au centre-ville un Dijonnais âgé de 20 ans, déjà connu des policiers pour des faits de violence.

Le jeune homme était conduit au commissariat central et immédiatement placé en garde à vue dans les locaux de la section criminelle de la police judiciaire…

Bien public, merci à Marie Salers

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