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Addendum vidéo :

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[Mise à jour 26 décembre]

Le tribunal administratif de Lille a ordonné au préfet du Nord de trouver un hébergement d’urgence pour 17 familles roms.

«Il est fait injonction au préfet du Nord d’indiquer à M. et Mme (…) dans un délai de sept jours un lieu d’hébergement susceptible de les accueillir avec leurs enfants” dit l’une de ces 17 ordonnances.

Une centaine de Roms, Roumains pour la plupart, sont hébergés à la Bourse du travail de Lille depuis leur expulsion d’un campement fin octobre. Parmi eux, une vingtaine de familles avaient saisi le tribunal administratif pour «atteinte gravissime et manifeste à une liberté fondamentale commise par le préfet du Nord», celle du droit à l’hébergement d’urgence.

20 minutes

——– ci dessous article du 23 décembre ——-

Une vingtaine de familles Roms, hébergées à la Bourse du travail de Lille depuis leur expulsion d’un campement fin octobre, ont assigné le préfet du Nord pour le contraindre à leur proposer une solution d’hébergement dans les deux jours.

Les familles ont décidé vendredi de saisir le tribunal administratif de Lille après l’expiration d’une offre du préfet d’héberger 52 personnes réfugiées à la Bourse du travail, sous réserve du départ volontaire de la cinquantaine d’autres.

Estimant que la préfecture du Nord avait porté «une atteinte manifeste et grave à une liberté fondamentale», celle du droit à l’hébergement d’urgence, les Roms ont déposé un référé-liberté, une procédure d’urgence.

Les dossiers de deux familles ont été plaidés lundi matin, en présence de Roms et de responsables associatifs et syndicaux, et vingt autres doivent l’être demain matin. Le juge des référés devrait ensuite rendre sa décision.

«Le droit à l’hébergement d’urgence est une liberté fondamentale» pour les personnes «sans abri» et «en grande détresse sociale», a plaidé l’avocate des familles, Me Eve Thieffry, citant une ordonnance du Conseil d’Etat de 2012. […]

Le Figaro

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