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Il n’y a pas que la Syrie comme terre de djihad. Depuis de nombreuses années, le Yémen, pays pauvre du sud de la péninsule arabique et patrie ancestrale d’Oussama Ben Laden, accueille de nombreux «étudiants» venus du monde entier pour y parfaire leur connaissance de l’islam sunnite.

«Deux Français ont été tués au cours des affrontements»

Depuis deux mois, les insurgés houthistes assaillent à l’arme lourde le repaire salafiste. «Deux Français ont été tués au cours des affrontements», révèle au Figaro un diplomate au Quai d’Orsay. L’un d’eux, surnommé Abou Jamal al-Maghrebi, serait originaire de Nice, avec une ascendance marocaine, comme son nom de guerre l’indiquerait. Une poignée d’autres Français – une demi-douzaine, accompagnés de leurs familles, selon nos informations – seraient toujours prisonniers du blocus imposé par les houthistes. L’un d’eux Ayyoub Abou Mouad al-Faransi (littéralement «le Français», en arabe) a tout de même pu rédiger sur le site Dammaj-fr.com l’éloge funèbre «du martyr Abou Jamal».

Ce n’est pas la première fois que des salafistes français meurent à Dammaj. Le 4 janvier 2012, le site Ansar al-Haq annonçait la mort d’un «frère français, qui s’était organisé pour faire rentrer en France sa femme et ses trois enfants» avant de violents combats contre les houthistes. En 2007, un autre Français avait été tué, et un Franco-Algérien blessé dans une attaque houthiste.

Le Figaro

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