Fdesouche
Lors d’une émission de télévision, le directeur de l’institut Travail de la Confédération Générale du Travail Grec (GSEE), Savvas Rombolis, a expliqué qu’il faudrait 20 ans pour que le taux de chômage repasse sous la barre des 10% en Grèce. Il prévoit que le chômage devrait poursuivre sa hausse pour atteindre 29 à 30% cette année, et même 31,5% en 2014. Pire: l’institut prédit que le chômage des jeunes devrait grimper à 64% cette année.

Alexandre Cabanel – La nymphe Écho (1874)

Selon l’institut, les employés et les travailleurs indépendants ont perdu 41 milliards d’euros de revenus depuis 2009. Au cours de la même période, les salariés ont perdu un quart de leur pouvoir d’achat.

Le message a suscité la colère du gouvernement. Le ministre du Travail Yiannis Vroutsis a évoqué « les Cassandre qui  utilisent les scénarios du pire de leurs modèles mathématiques pour prédire la destruction et voler la vedette ».

« Selon les données de l’Agence Nationale Grecque des Statistiques (ELSTAT), le taux de croissance du nombre de chômeurs sur une base annuelle a baissé de 42,8% en juillet 2012 à 16,3% en mai 2013, ce qui est un signe clair de stabilisation du marché du travail », a précisé le ministre.

Rombolis lui a répondu dans le journal Ekathimerini, affirmant que « par sa nature, l’analyse scientifique n’était pas compatible avec l’alarmisme ». Pour que l’économie grecque puisse créer annuellement 50.000 emplois, le PIB doit croître de 3,5% par an. « Ce scénario est pessimiste en soi, mais il est indiscutable », a déclaré l’économiste.

Express.be

Fdesouche sur les réseaux sociaux