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Les jeunes des “zones sensibles” se détournent des contrats d’avenir
Cible prioritaire des contrats d’avenir, les jeunes de zones urbaines sensibles (ZUS) semblent se détourner du dispositif gouvernemental.

Moins de 5 000 contrats de ce type ont été signés à la fin de juillet sur les 50 000 officialisés depuis l’entrée en vigueur de la loi en novembre.

Ces contrats s’adressent à des jeunes de 16 à 25 ans dépourvus de tout diplôme et qualification en fournissant une formation, et le ministre de la ville, François Lamy, explique le demi-échec du dispositif par le fait que les jeunes concernés sont “souvent sortis très tôt du système scolaire” et qu‘il est difficile d’aller les chercher, “car ils ne sont pas inscrits à Pôle Emploi”.
De plus, dans les ZUS, certaines collectivités et associations qui pourraient souhaiter signer des contrats d’avenir ne le font pas car “elles sont en grandes difficultés financières”, a avancé le ministre. Quant au secteur privé, “il y a une certaine réticence à embaucher ces jeunes”, liée selon lui, à “l’image des quartiers”.
En février, le gouvernement avait décidé de réserver 20 % de ces contrats aux jeunes résidant en ZUS en 2013 et 30 % en 2014. Conscient que le dispositif peine à décoller, François Hollande a annoncé en juin son élargissement au secteur privé. Il espère ainsi pouvoir atteindre l’objectif de faire signer 100 000 emplois d’avenir d’ici à la fin de l’année, puis 150 000 tous les ans.
Le Monde 
 

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