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Nous vivons la fin de la civilisation occidentale, affirme Charles Consigny dans Le Point. Mais un nouveau monde advient. La France endormie peut-elle se réveiller ? Il estime que la France doit s’adapter à l’économie de marché mondialisée.

Nous vivons l’époque cauchemardesque de l’individualisme sans cesse grandissant dans la société de la satisfaction du désir et de l’expansion de la violence. Nous vivons la disparition de la culture, des peuples, des nations et des bonnes manières, le temps où Proust est enfin devenu obsolète n’a plus d’autre intérêt qu’historique. La mondialisation a balayé un monde ancien et installé un nouveau sans qu’il soit possible de lutter contre ce phénomène. L’argent est désormais la seule valeur, le seul appât, la seule fin. Son règne est absolu.

Nos destins, c’est devenu un lieu commun, ne sont pas écrits par nos ministres, mais par les grands argentiers travaillant à échelle mondiale, et exclusivement à échelle mondiale. […] Tout est au cran du dessus, dernier exemple en date avec les OGM imposés par l’Europe, et bientôt l’euthanasie, les mères porteuses (pudiquement baptisées GPA), le contrôle du budget des États, etc. Qu’on applaudisse ou qu’on déplore cette dépossession de pouvoir, c’est déjà là. Nombre d’étudiants l’ont bien compris : demain, les citoyens seront divisés en deux groupes, ceux qui tirent parti de la mondialisation et ceux qu’elle broie. Les classes favorisées le resteront, pouvant envoyer leurs enfants quelques années à l’étranger ; l’École alsacienne donne des cours de chinois depuis déjà une dizaine d’années. […] La seule solution pour la France, c’est la suppression d’au moins un ou deux échelons administratifs, ce faisant d’une bonne moitié des postes de fonctionnaires territoriaux, d’une immense simplification du droit dans son ensemble et d’une réduction drastique, généralisée et mathématique des prélèvements obligatoires. […] Tous les signaux économiques et sociaux sont négatifs, à tel point que l’on ne peut plus exactement parler de «crise» mais plutôt de «fin», nous vivons la fin de la France au sens cratylien du terme. […] Le Point

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