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Maj: UTØYA : Laurent Obertone répond aux questions du Figaro Magazine
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Le procès de Breivik a conclu qu’il avait massacré 77 personnes et qu’il n’était pas fou. La Norvège ne pouvait pas se contenter de ça, et moi non plus.
Selon vous, Breivik est-il un produit de son époque et de sa société occidentale ?
Breivik est son propre produit. La société occidentale, le multiculturalisme, c’est la toile de fond. Le fait que nos sociétés dites démocratiques interdisent leur remise en cause peut favoriser les actions violentes. Pour autant, si quantité de gens haïssent nos sociétés, ils ne tuent personne. Breivik est un cas très particulier. Sa mégalomanie criminelle n’est déterminée ni par son idéologie, ni par son enfance, ni par des « discours », comme je le montre dans mon livre.
Breivik a un appétit de pouvoir féroce, qui dépasse les notions de bien et de mal. À l’âge de l’information, il a pris le chemin le plus court vers la notoriété.
Pensez-vous que l’agression dont il a été victime jeune ait été un véritable déclencheur de ce qu’il est devenu par la suite ?
Je ne le crois pas. Des milliers de jeunes européens sont agressés, chaque jour. Ils ne deviendront jamais Breivik. Ce n’est qu’une brique de plus dans sa structure mentale.
Est-ce vrai que vous avez dit que “tous les journalistes sont de gauche, y compris au Figaro” ? Si oui, pouvez-vous développer ?
Les journalistes sont largement soumis à l’influence morale de la gauche. Je base cette affirmation sur plusieurs études montrant que les journalistes se disent de gauche à 94% (IFOP), votent à gauche à 74% (Harris) et sont perçus comme étant de gauche à 86% (OJIM). Les rares médias dits « de droite » sont en réalité pluriels.
J’ai rencontré beaucoup de journalistes secrètement « de droite », qui m’ont expliqué n’avoir d’autre choix que de suivre le mouvement dominant pour faire carrière…
Pourquoi utilisez-vous un pseudonyme ?
Pour ma part, j’ai fait le même calcul que Philippe Sollers : compte tenu des sujets que j’aborde, je suis partisan de n’y mêler que moi et de préserver la tranquillité de ma famille. C’est un droit défendu par la loi, et les attaques dont j’ai été l’objet m’ont conforté dans ce choix.
Entretien complet sur Ring.fr
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Sortie aujourd’hui du nouveau livre de Laurent Obertone: Utøya

Le Trailer officiel du livre

TRAILER OFFICIEL D’UTØYA de LAURENT OBERTONE par Editions_Ring
Un entretien exclusif de Laurent Obertone:
Pour vous, les sociétés occidentales sont très pacifiées. Le multiculturalisme que vous montrez du doigt ne serait pas pacifié ?
J’ai constaté, et beaucoup d’autres l’ont fait avant moi, que le multiculturalisme générait automatiquement des frictions, parfois des affrontements, en tout cas un effondrement du capital social. Pourtant il est interdit de débattre de sa pertinence.
Eu égard à votre étude du terrain en France et en Norvège, quelles formes d’avenir voyez-vous pour la France et pour l’Europe ?
Hyper médiatisation, multiculturalisme, effondrement du capital social, compétition morale, négation des réalités, terreur démocratique… Sans créer des individus comme Breivik, un tel terreau favorise leur essor.
Si le multiculturalisme continue, nous deviendrons tranquillement une sorte de Brésil. Ça en réjouira certains, ça en inquiètera d’autres.
Les choses peuvent évoluer très vite dans une autre direction, mais suffit-il de l’espérer ? Les sociétés doivent décider de leur avenir. Les Français constatent depuis des décennies qu’il y a « trop » d’immigration, que les politiciens ne tiennent pas leurs promesses, que les médias sont des menteurs… L’immigration, les médias et les politiciens sont toujours là.
C’est un effet secondaire de l’effondrement du capital social. Les gens n’ont pas conscience de constituer un tout, ni qu’ils ont le devoir de faire respecter leur souveraineté.
C’est à eux de décider. Un système démocratique a vocation à être dominé par une élite (pas seulement politique) aux intérêts propres. Si les citoyens la laissent en place, c’est sans doute qu’ils en approuvent les décisions et les principes.
Quelle est l’utilité du multiculturalisme ?
Il est utile à l’élite. C’est la matière première de sa compétition morale.
Lire la suite: La Voix de la Russie
 

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