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Le président de l’Association des médecins urgentistes de France, Patrick Pelloux, attend des mesures concrètes du gouvernement, face à la multiplication des agressions dans les hôpitaux ces derniers mois.
Comment expliquez-vous la vague d’agressions que connaissent les urgences ?
Les agressions aux urgences ne sont pas nouvelles. La violence fait partie du métier, où nous sommes régulièrement confrontés à des personnes alcoolisées ou des cas psychiatriques. Mais le phénomène a pris de l’ampleur au cours des dernières années. J’en discutais récemment avec des collègues. Il y a une dizaine d’années, il n’y avait pas une telle banalisation des plaies par balles parmi les patients que nous traitons. Le premier meurtre dans un service d’urgence remonte à 1998 au CHU du Kremlin-Bicêtre. Les hôpitaux sont le miroir de la société, et celle-ci est plus violente de nos jours.
Comment remédier à l’augmentation de la violence ?
L’attente est le principal facteur de violence. Ce que l’on souhaite, c’est une attente zéro. Je sais, ça peut paraître démagogique. Mais, regardez à Marseille et plus récemment à Bourgoin-Jallieu, où une infirmière a été agressée au couteau dimanche. Dans les deux cas, les agresseurs n’ont pas supporté d’attendre et s’en sont pris aux soignants. […] Le Figaro

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