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Les imprimantes 3D sont sur le point d’être mises à niveau. Imaginez une fusion entre l’impression tridimensionnelle et le fameux Charly Robot (ou consor) que certains ont connu au collège. Ainsi, la dernière version pourrait non seulement imprimer des objets, mais aussi les couper et les graver, rendant ainsi le tout beaucoup plus polyvalent.
L’impression 3D dépassée ? Place à la MicroUsine
Le Microfactory (micro-usine) est un appareil portable et autonome juste un peu plus grand qu’une imprimante 3D classique de bureau. En plus de son équipement d’impression, il contient une série de fraises (l’outil d’usinage, pas le fruit) et d’embouts pouvant couper et graver du plastique, des bois durs et certains métaux légers.

Son créateur, qui a créé une start-up dans le Massachusetts nommée Mebotics, le décrit comme la « première machine-atelier dans une boîte ».

« Si vous aviez une base de données de pièces pour votre Humvee, vous n’auriez qu’à connecter la machine à un hotspot Wi-Fi, télécharger la pièce qu’il vous faut à partir d’un répertoire distant et la fabriquer à la volée au milieu de nulle part », a expliqué Jeremy Fryer-Biggs, l’un des quatre co-fondateurs de Mebotics. Tout le nécessaire du techno-bricoleur est réuni dans cette unique machine qui trouvera surement écho près des personnes œuvrant pour la technologie DIY (Do It Yourself – Faites-le vous-mêmes).

La machine peut être chargée avec un maximum de quatre matières plastiques de couleurs différentes ou de deux matériaux différents (dernièrement le 21/06/2013 du polycarbonate). Sa connexion internet vous permet de démarrer la machine à distance et de surveiller sa progression, et de télécharger une conception toute faite à partir d’Internet pour fabriquer un objet directement. L’utilisateur peut également concevoir la partie d’un objet qu’il désire en utilisant un logiciel standard.
Microfactory ne permet pas seulement aux utilisateurs de fabriquer des produits à partir de matériaux imprimables, comme les matières plastiques, mais le bois aussi bien que le métal peuvent être usinés. « Le point évident est l’intégration de l’usinage et de l’impression 3D », a attesté Phil Reeves, de l’entreprise d’impression 3D Econolyst. « Après quatre ou cinq années de révolution en fabrication, je pense que tout le monde en est venu à réaliser que vous ne pouvez pas tout faire avec ces [précédentes] machines ».
L’équipe Mebotics a testé leur création en faisant des objets tels que des portes-clés. Pendant ce temps, le fabricant de Magnet Comic, qui conçoit un jouet de bureau – des BDs personnalisées magnétiques – et est le résultat d’un projet Kickstarter, utilise le Microfactory pour satisfaire la demande.
Sylvain Preumont, fondateur et directeur de l’entreprise de vente iMakr, est impressionné. Il pense que les gens vont adorer ces machines multitâches et dit que son site My Mini Factory, où les gens peuvent télécharger des modèles 3Ds à imprimer à la maison, sera bientôt l’hôte de fichiers pour les imprimantes telles que la Microfactory.
Le dispositif dispose d’un réel potentiel pour la fabrication in situ, a appuyé Reeves. « Il a la capacité de faire une clé, ou de re-fabriquer quelque chose. Il possède toutes ces capacités et c’est passionnant ».
L’équipe Mebotics espère commercialiser la Microfactory en amassant plus d’1 million de dollars grâce à Kickstarter. Fryer-Biggs pense que d’autres inventeurs seront certainement intéressés. « C’est la machine que j’ai toujours voulue », s’est-il extasié.

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A comparer avec l’imprimante 3D actuelle:

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