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Addendum du 08 août 2013:  Kristian Vikernes, le Norvégien d’extrême droite gardé à vue en juillet en Corrèze dans une procédure antiterroriste n’ayant débouché sur aucune charge, en appelle au public pour l’aider financièrement à poursuivre les autorités françaises après cette affaire.
Dans un article posté sur son blog Thulean Perspective mercredi, Kristian Vikernes, gardé à vue du 16 au 18 juillet au commissariat de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze où il réside avec femme et enfants, revient sur les circonstances de son interpellation.

“La police a tiré dans la porte, traumatisé les enfants, saisi les clés USB et les disques durs, et confisqué toutes les armes à feu, munitions, et armes diverses se trouvant dans la maison, ainsi que toutes sortes d’objets dont la plupart à forte valeur sentimentale. Il estime que les autorités françaises, non seulement n’avaient pas de bonne raison d’agir ainsi, mais n’avaient pas de raison du tout”.

Il a été relâché sans charge liée à d’éventuels faits terroristes, mais sera jugé à Paris pour “provocation à la haine raciale”, en raison de certains contenus de ce blog. Kristian Vikernes, 40 ans, révèle que les grands-parents auxquels les enfants avaient été confiés pendant que sa femme et lui étaient au commissariat, “ont écrit au juge” pour tenter d’en faire perdre la garde aux parents, “car ils n’aiment pas notre style de vie et nos idées politico-religieuses“. Il indique qu’il lui a fallu “aller en justice” pour les récupérer, ce “qu’heureusement” la juge a accepté.
Europe 1
Le Norvégien avait été interpellé mardi 16 juillet à son domicile en Corrèze.

Son audition n’a mis en évidence aucune préparation de projet terroriste.


Mardi, le ministère de l’Intérieur avait avancé que ce musicien de black metal était “susceptible de préparer un acte terroriste d’envergure” et “constituait donc une menace potentielle”. Interrogé dans les couloirs de l’Assemblée, Manuel Valls a cependant concédé par la suite qu’il n’y avait pour le moment “ni cible, ni projet identifié”, mais justifié cette interpellation par la nécessité, en matière de terrorisme, “d’agir avant, et non pas après”.
Nouvel Obs
Le maire du village avait livré un témoignage étonnant :

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