« Vous n’êtes pas tombé sur le bon client », note ironiquement le président du tribunal correctionnel Jacques Huard.
Effectivement. Le 11 juillet, à la sortie du métro Porte-des-Postes, Djillali Hadj ne peut savoir que l’homme qu’il tente d’extorquer de son argent à l’aide d’un revolver est un brigadier de police en civil s’en allant prendre son service au poste de Lille-Moulins. La victime ne se démonte pas et le braqueur prend la fuite.
[…] Le tribunal a suivi et délivré un mandat de dépôt vers la maison d’arrêt de Sequedin.Connu sous sept identités différentes et sous trois nationalités (marocaine, algérienne et syrienne), le dénommé Hadj (huitième identité) – 23 ans peut-être –, assure qu’il s’agissait d’un jeu. « C’était une plaisanterie, le revolver était en plastique. »
La Voix du Nord
(Merci à Juju)
