Fdesouche
Le Global Institute du cabinet de conseil McKinsey publie un rapport identifiant le Big Data comme l’un des 5 secteurs clé pour rétablir une croissance durable et booster la création d’emplois aux États-Unis.

Si le Big Data est l’objet de nombreux débats dans le monde des start-ups et des amateurs de haute technologie, sa place au sein de grands indicateurs macroéconomiques mondiaux reste à définir.

Dans son dernier rapport, le McKinsey Global Institute place le Big Data parmi les 5 “game changers” amenés à soutenir la croissance de l’économie américaine sur les dix prochaines années.

Le Big Data, l’Énergie, le commerce, l’Éducation et enfin les infrastructures ont été identifiées sur la base d’une analyse rigoureuse de l’économie américaine et des facteurs l’impactant le plus transversalement.

Le Big Data, un levier déterminant de la productivité américaine
Ce rapport définit l’économie américaine comme un terreau idéal pour une croissance durable tirée par le Big Data. En effet, les États-Unis possèdent aujourd’hui un tiers des données mondiales disponibles et disposent des centres de recherches et des startups de pointe.
Le Big Data est tout aussi déterminant que l’énergie ou le commerce car il peut répondre le plus efficacement à la baisse de la productivité américaine due à un vieillissement accéléré de sa main d’œuvre. Cette obsolescence doit être compensée par une accélération de la productivité de plus de 30% soit un taux inédit depuis les années 1960.
Dans le domaine de la vente au détail par exemple, les outils du Big Data ont un impact immédiat en proposant des prédictions plus pertinentes concernant la fréquentation des magasins et les besoins en main d’œuvre associés. Le Big Data pourrait également apporter des économies de près de 300 milliards de dollars dans le domaine de la santé et de l’administration.
Un potentiel à développer de manière transversale
Le rapport indique cependant que la croissance sera véritablement optimisée grâce aux synergies mutuelles dégagées par ces 5 secteurs. Dans le cas du Big Data, il est indispensable de pallier le déficit en capital humain et d’investir autant dans l’éducation primaire, secondaire et supérieure que dans la formation continue des employés.
En effet McKinsey prédit un déficit de près de 200.000 “scientifiques data” et d’1.5 millions de managers disposant de l’expertise nécessaire d’ici 2018. Si les quatre autres secteurs se développent ainsi en parallèle, le Big Data sera à l’origine de 2 millions d’emplois supplémentaires et un surplus de PIB de 320 milliards de dollars d’ici à 2020.
Atelier.net

Fdesouche sur les réseaux sociaux