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Article du Monde sur les jeunes qui choisissent de partir vivre à l’étranger. Certains pour des raisons professionnelles, d’autres pour le «climat» qui régnerait en France.

«Il y a en France un climat économique et social nauséabond…»» «Une xénophobie et une islamophobie», ajoute Reda quand on lui demande de préciser.

Les experts ne parlent pas encore d’émigration massive. Plutôt d’un frémissement. Contrairement aux idées reçues, pour Solenne comme pour beaucoup de ceux partis avant elle, la morosité du marché français n’est pas la principale raison de départ. «Est-ce que je serais restée s’il avait été plus facile de changer de boulot en France ? Non», assure-t-elle…
Effet de génération ? La fragilité de l’économie française est par contre clairement un moteur chez Nadia et Reda, fraîchement diplômés de leur école de commerce. Agés de 23 ans et 22 ans, ils ont chacun achevé, le 13 juillet, deux ans en alternance en entreprise : Nadia au service marketing d’IBM France et Reda dans une start-up spécialisée dans le développement digital. Pour eux, partir est une évidence. Reda dit même n’avoir fait «aucune recherche en France».
Tous les deux partagent en fait cette attirance nouvelle chez beaucoup de jeunes issus de l’immigration maghrébine : celle pour les pays arabophones à forte croissance. […] Le Monde

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