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Face au « Tea Party à la française », François Hollande sur le sentier de la guerre culturelle

(…) Le vaste mouvement que nous avons connu est né d’une « panique morale ». Concept forgé par Stanley Cohen au Royaume-Uni, la « panique morale » désigne une réaction souvent disproportionnée à une attitude minoritaire jugée dangereuse pour la société.
En reprenant le terme « mariage », la majorité de gauche a modifié un ordre symbolique. C’est à la défense de cet ordre symbolique que la Manif pour tous s’est dédiée. Et si les catholiques pratiquants ont fourni le gros des bataillons de manifestants, on aurait tort de croire que cette contestation est cantonnée à l’unique petit monde des 4% de messalisants. Il va bien au-delà.
Cette panique morale a enclenché une forme de recomposition à droite. Une fusion tendancielle des différents électorats de droite et d’extrême droite. A l’image de ces manifestations qui ont vu défiler côte à côte des catholiques mobilisés par leurs paroisses, des électeurs centristes, des militants UMP ou des Identitaires.

Compatibles les uns avec les autres, ces différents secteurs de la droite semblent désormais connaître une véritable osmose. Un bloc culturel, politique et demain sans doute électoral est en train de naître.


Ce mouvement a aussi vu émerger de multiples groupes qui ont pour particularité de ne pas forcément être en contact direct les uns avec les autres. Les Antigones, les Hommen, le groupe Camping pour tous, les Veilleurs, tous ont émergé sur la fin du mouvement, après le 24 mars, lorsque celui-ci s’est véritablement radicalisé. Les « gardés à vue », présentés comme des « prisonniers politiques », forment une phalange militante particulièrement déterminée. (…)
Rue89
(merci à celuiquisait)

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