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Yannick Lung, président de l’université Montesquieu-Bordeaux IV, a vu rouge, hier, quand il a découvert l’étendue des dégâts :

tableaux électriques et prises arrachés dans des salles de cours installées dans des bâtiments en préfabriqué ; plafonds crevés, volets explosés, excréments sur le sol, etc.

Il a immédiatement déposé une plainte et écrit au préfet pour dénoncer ces faits.
Depuis le 8 juillet, une cinquantaine de caravanes s’est installée sur les terrains de la faculté, avenue Léon-Duguit, à Pessac. Jusqu’alors, il n’y avait guère eu d’incidents. Des bornes d’incendie piratées, comme souvent pour récupérer l’eau à moindre frais et un candélabre brisé. Pour éviter que la situation n’empire, l’université a engagé une société de gardiennage afin de surveiller le site.
Cela n’a pas suffi. La plainte et la lettre au préfet ont, en revanche, déclenché l’intervention immédiate de la force publique et donc des policiers du commissariat de Pessac.
Hier, en début d’après-midi, plusieurs unités de la brigade anti-criminalité, de l’unité d’ordre public et du commissariat de Pessac sont intervenues sur le campus dans le cadre du flagrant délit de vol d’énergie. Si quelques véhicules s’étaient volatilisés au petit matin, d’autres étaient encore branchés sur les boîtiers électriques du domaine universitaire.
Deux couples, propriétaires de caravanes, ont été interpellés et placés en garde à vue. Devant les policiers du Groupe d’appui judiciaire, ils ont reconnu le vol mais nié être les auteurs des dégradations. Le parquet de Bordeaux, qui a suivi de très près le dossier, devrait leur notifier une convocation en justice par procès-verbal.
L’addition s’annonce lourde. Le préjudice est estimé par le président de l’université à 24 000 euros. Dont 17 000 euros de dégâts pour la seule nuit de mercredi à jeudi, commis à l’intérieur de six préfabriqués.
sudouest.fr

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