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Malte et l’Italie sont en première ligne face à l’afflux de demandeurs d’asile qu’ils doivent garder sur leur territoire, le temps que leur dossier soit examiné.
Les chefs de gouvernement maltais et italien ont demandé à l’Union européenne de faire davantage face au drame des migrants qui tentent de traverser la Méditerranée au péril de leur vie.
Le Premier ministre maltais a réclamé de nouvelles règles européennes, jugeant la situation “insoutenable” sur sa petite île après l’arrivée de centaines d’immigrés. Il estime que Malte a été “laissée seule” et réclame “une politique de l’UE cohérente”. “Les discours vides sur la solidarité ne suffisent pas”, a-t-il ajouté.
Selon les règles actuellement en vigueur, les demandeurs d’asile doivent rester dans le premier pays européen dans lequel ils entrent dans l’attente que leur demande soit acceptée ou refusée. Il est également interdit de rapatrier les réfugiés sans avoir examiné leur demande d’asile.
L’Italien Enrico Letta a estimé que “l’Europe doit faire davantage en tant qu’Union européenne” sur cette question “très significative des flux migratoires”. Le problème de l’immigration clandestine “doit être géré surtout à travers des politiques efficaces et de coopération dans les pays de provenance, en Libye et là où le flux migratoire est massif”, a estimé Enrico Letta.
Malte a vu arriver sur son territoire plus de 1 200 immigrés depuis le début de l’année. En proportion avec sa population, Malte a le plus grand nombre de demandeurs d’asile en Europe, avec 21,7 demandeurs pour 1 000 habitants.

Devant la presse étrangère, Joseph Muscat, premier ministre de Malte a fermement rejeté les critiques à sa politique de lutte contre l’immigration, assurant qu’il était “anti-xénophobe” et partisan d’une société multiculturelle dans laquelle les immigrés seraient intégrés.
 

lepoint.fr

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