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A Canberra, un boucher catholique s’est mis à la vente de vainde halal pour sauver son commerce.
Matthew est un paroissien très pieux qui n’a pas hésité à «halaliser» son commerce en 1995, sans craindre l’hérésie ni même la contamination, quand les premières graves difficultés sont survenues et la chute de son chiffre d’affaire s’est accélérée.
Comment éviter le dépôt de bilan qui se profilait à l’horizon ? Heureusement, le sympathique boucher catholique de Canberra, déterminé à ne pas baisser les bras ni à fermer boutique, avait noué de belles amitiés avec des musulmans de son quartier. L’idée de devenir le premier boucher halal de la ville a alors trotté dans sa tête, encouragé à franchir le pas par ses amis musulmans mais aussi par les perspectives prometteuses qui se dégageaient de ce segment économique.
Aujourd’hui, Matthew, qui croule sous les commandes pour le Ramadan, se félicite chaque jour que Dieu fait de cette reconversion professionnelle qui l’a converti aux bienfaits du halal, et non à l’islam comme l’ont crié sur tous les toits ses faux amis et autres bouchers de la ville, ceux-là mêmes qui l’avaient traité de «fou» à l’annonce de son changement de label…
«Mes amis musulmans m’ont incité à le faire parce qu’il n’y avait personne à Canberra spécialisé dans le halal et j’ai pensé, ‘pourquoi pas?’ C’était en 1995 , et c’est bien la meilleure chose que j’ai jamais faite», a-t-il déclaré à la presse locale, en relatant une tranche de vie qui pourrait se narrer à la manière d’une jolie fable du vivre-ensemble, aux vertus éthiques et pédagogiques.
oumma

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