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Addendum 08.07.2013 : Un responsable de l’armée assure que les manifestants en faveur du président déposé par l’armée, Mohamed Morsi, ont «capturé» deux militaires.
Les militaires capturés contraints de lire une déclaration. Les deux soldats capturés par les manifestants, Samir Abdallah Ali et Azzam Hazem Ali, ont été embarqués dans une voiture et contraints de prononcer une déclaration en faveur de Mohamed Morsi, le président déposé, et hostile à l’armée dans des haut-parleurs. L’un d’eux a été frappé violemment et filmé pendant qu’il parlait.
Le QG des Frères musulmans fermé. Le QG des Frères musulmans a été fermé après que des armes y ont été découvertes.
Le Parisien
Les Frères musulmans égyptiens ont appelé lundi à un «soulèvement», après des tirs de l’armée contre une manifestation de partisans du président déchu Mohamed Morsi qui ont fait au moins 35 morts selon la confrérie.
Peu avant, le parti salafiste al-Nour avait annoncé son retrait des discussions sur le choix d’un Premier ministre et d’un gouvernement de transition en dénonçant le «massacre» de manifestants islamistes devant un bâtiment militaire.
Libération
Au moins seize personnes ont été tuées aujourd’hui à l’aube lors de tirs des forces de l’ordre contre un rassemblement de partisans du président déchu Mohammed Morsi devant le siège de la Garde républicaine au Caire, ont déclaré les Frères musulmans.
«Seize personnes ont été tuées et cent blessées, dont de nombreuses dans un état grave», a affirmé à l’AFP Ahmed Aref, porte-parole de la confrérie dont est issu M. Morsi. Des barrages de la police militaire empêchaient les journalistes d’accéder au secteur. L’agence de presse Reuters annonce de son côté 34 morts parmi les partisans des Frères musulmans.
Plus tôt, des manifestants avaient affirmé par téléphone à l’AFP que l’armée et la police avaient tiré à balles réelles et lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les participants à un sit-in devant le bâtiment militaire. «J’ai vu de mes propres yeux des gens sur lesquels on a tiré», a déclaré l’un d’eux. Il a ajouté que les forces de l’ordre avaient ensuite poursuivi de nombreux manifestants. «Ils veulent faire partir les manifestants» qui ont affirmé dimanche qu’ils poursuivraient leur sit-in «pour une durée illimitée», avait estimé un autre manifestant. Vendredi, au même endroit, quatre islamistes avaient été tués dans des échanges de tirs avec l’armée.
Le Figaro
Addendum 06.07.2013 : Partisans et adversaires du président déchu Mohammed Morsi se sont affrontés tout au long de la journée d’hier. Les Frères Musulmans entendent rester «dans les rues par millions».
Les islamistes ont appelé tôt samedi à de nouvelles manifestations «pacifiques» en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l’armée, au lendemain d’une journée de violences en Egypte au cours de laquelle 25 personnes ont péri, dont 19 en marge de manifestations. Alors que la tension est extrême entre pro et anti-Morsi, cinq policiers et un soldat ont été tués dans la péninsule du Sinaï (nord), dans des attaques de militants islamistes qui n’ont pas été revendiquées. Dans la nuit, des islamistes ont attaqué le gouvernorat du Nord-Sinaï et y ont hissé leur drapeau.
Libération
Dix-sept personnes ont été tuées aujourd’hui dans des violences qui ont éclaté dans plusieurs villes d’Egypte, sur fond de manifestations de partisans du président déchu Mohamed Morsi, a annoncé la télévision d’Etat, qui cite le ministère de la Santé. Il n’a pas fourni plus de détails sur la localisation des victimes.
“Ce n’est pas un coup d’Etat”
Cette inscription a été projetée ce soir au laser sur la place Tahrir.


Le Figaro
La Coalition islamiste, à laquelle appartiennent les Frères musulmans, avait appelé ses partisans à manifester massivement pour un « vendredi de rejet », deux jours après la destitution du chef de l’Etat par les militaires. Selon des sources proches des forces de sécurité, trois manifestants islamistes ont été tués dans l’après-midi devant la caserne de la Garde républicaine où est détenu le président destitué. Cinq policiers égyptiens ont par ailleurs été tués à El Arish, dans la péninsule du Sinaï, et un soldat à Rafah.
Le Figaro

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