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D’anciens musulmans ayant rompu avec l’islam lancent ce samedi à Paris un « Conseil des ex-musulmans de France » pour réclamer le droit de se dire publiquement athées et de critiquer leur religion d’origine. « Nous sommes un groupe d’athées et d’incroyants qui avons, de ce fait, fait face à des menaces et à des restrictions dans nos vies personnelles, plusieurs d’entre nous ont été arrêtés pour blasphème », expliquent les membres fondateurs dans leur appel publié sur Facebook. Ils se réfèrent notamment au Chevalier de la Barre, exécuté en 1766 pour avoir refusé de soulever son chapeau au passage d’une procession religieuse et dont la cause avait été défendue par les philosophes des Lumières.
« Aujourd’hui, d’innombrables Jean-François Lefebvre de la Barre sont menacés, torturés, emprisonnés, mis à mort pour apostasie, blasphème, hérésie et pour refus de se plier aux diktats islamistes », affirment les promoteurs de ce Conseil. Ils réclament notamment « la liberté de critiquer les religions » , « l’interdiction de toute restriction à la liberté inconditionnelle de critique et d’expression, sous couleur de la religion », ainsi que « la liberté d’athéisme ». Ils veulent aussi interdire tout ce qui s’oppose, dans l’islam selon eux, « aux libertés des peuples » et « à l’autonomie des femmes ».
A l’origine de ce Conseil, composé d’une trentaine de membres de diverses nationalités (marocaine, algérienne, pakistanaise, iranienne, sénégalaise, etc…), un appel du Palestinien Waleed Al-Husseini. Ce blogueur de 28 ans avait été détenu plusieurs mois en 2010 en Cisjordanie, accusé de commentaires blasphématoires envers le Prophète, avant de se réfugier en France.
(…) Le Parisien

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