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24/06/13

(…) La première condamnation en France pour racisme « anti-blanc » n’a donc pas été prononcée. Logiquement, car la LICRA (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), partie civile à l’audience du 26 avril, qui tenait à démontrer qu’un Blanc pouvait être victime de racisme, ne s’est pas donné les moyens d’étayer sa démonstration. Trop casse-gueule, sans doute.

Comme si la LICRA avait fait sienne, en quelque sorte, la théorie des Indigènes de la République, selon laquelle il existe en France un « racisme structurel », procédant de la domination des « Blancs » sur les « Arabes », les « Noirs » et autres personnes de « couleur ». Chercher à démontrer, jusqu’au bout, que la victime avait été frappée parce que blanche aurait immanquablement conduit Me Mario-Pierre Stasi, l’avocat représentant la LICRA, à « ethniciser » sa plaidoirie contre le coauteur présumé des coups, par ailleurs tout à fait blanc de visage mais dont le patronyme, Djender, renvoie à une origine berbère.
Me Stasi s’est bien gardé de cela, évitant d’interroger sérieusement le prévenu sur ses fréquentations, son milieu, son passé, alors que des éléments de la biographie de l’accusé et une ou deux de ses réponses à l’audience, faisaient apparaître une personnalité « complexe », entre haine de soi et identité de substitution. Bref, Me Stasi, face à Djender qui niait avoir traité la victime de « sale Blanc » et autres qualificatifs de même acabit, aurait pu chercher à le pousser à un irrémédiable faux pas. Mais c’était risquer de faire le procès de la « banlieue », dont Djender est issu. Me Stasi, lui, risquait de passer, médiatiquement et sociologiquement, pour raciste, et la LICRA à sa suite. Ce n’était pas le but. Il a préféré céder à la pression, « baster », comme on dit en Suisse. Ça s’était senti le 26 avril.

Les juges, qui ont dû trouver bien inconsistants les arguments de la partie civile (le ministère public était quant à lui transparent), ont rendu un verdict somme toute logique, encore une fois. Quelque chose nous dit que la LICRA sort soulagée de ce procès au terme duquel Arnaud Djender a été envoyé en prison pour y purger sa peine.
Causeur

21/06/13
Le coauteur d’une violente agression dans le RER en septembre 2010 a été condamné aujourd’hui à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris, qui n’a cependant pas retenu contre lui la circonstance aggravante de racisme “anti-Blanc”.

Arnaud Djender, Blanc lui-même, avait admis l’agression mais avait nié avoir proféré des insultes racistes, relevant que la victime n’avait imputé ces propos qu’au second agresseur, en fuite et non identifié à ce jour.

La victime avait été frappée sur le quai de la station RER à la gare du Nord, à Paris (Xe arrondissement) par cette autre personne non identifiée, que connaissait M. Djender. Mis à terre, le premier agresseur avait alors reçu l’aide de M. Djender, identifié sur bande vidéo, qui, après avoir frappé la victime, lui avait asséné un coup avec un objet contondant, causant une plaie de quinze centimètres de long sur la joue.

Alors que les deux agresseurs prenaient la fuite, ils auraient traité la victime de “sale Blanc” et de “sale Français”, selon plusieurs témoins, même si certains n’imputent ces propos qu’au coauteur et non pas à M. Djender. La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) s’était portée partie civile dans ce dossier, à la demande de la victime.

(…) Le Figaro

26/04/13

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25/04/13
Un homme est jugé vendredi à Paris pour une agression accompagnée d’insultes racistes en 2010.
LE CONTEXTE. C’est un procès inhabituel, dérangeant pour certains, qui se tient vendredi devant la treizième chambre du tribunal correctionnel de Paris. Celui d’une agression raciste commise en septembre 2010 qui, ne vise pas, comme souvent, une personne issue d’une minorité, mais un homme insulté de “sale blanc”. La justice a décidé de poursuivre le seul agresseur identifié avec la circonstance aggravante d’insultes racistes. L’audience, qui devait avoir lieu en octobre dernier, avait été renvoyée car le contexte était trop tendu, un mois après la polémique lancée par l’affaire des “pains au chocolats” de Jean François Copé.

Une cigarette refusée. Les faits se sont déroulés dans le métro parisien, tôt le matin, à la station gare du Nord. Un homme refuse de donner une cigarette que lui demandent deux jeunes. La situation dégénère et les agresseurs commencent par insulter le récalcitrant de “sale blanc, sale Français”, avant de le frapper à coups de tessons de bouteille. La victime est sérieusement blessée au cours de cette scène de violence qui pourrait sembler banale. Mais pour la justice, il s’agit bien là d’une agression raciste.

La LICRA soutient la victime.
Le concept de racisme “anti-blanc” fait polémique. Mais, pour la première fois dans ce type d’affaire, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a décidé de se positionner aux côtés de la victime. “Sale blanc, sale Français, c’est quelque chose qui n’est pas acceptable dans la société française”, explique au micro d’Europe 1 le président de la LICRA, Alain Jacubowicz. ” Je crois qu’il est naturel qu’une association antiraciste soit aux côtés des victimes d’actes de racisme”, poursuit-il.

L’avocat souligne cependant que “fort heureusement”, “lorsque l’on est blanc et français, on n’est pas discriminé en France”.

“Pour autant on ne peut pas ignorer ces faits qui, malheureusement, sont de plus en nombreux”, précise-t-il enfin.
(…) Europe1.Fr
 



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