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La couverture d’un prochain numéro du magazine américain Time, consacré aux responsabilités d’un moine bouddhiste dans les violences religieuses en Birmanie, a déclenché les protestations officielles des autorités et une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux.

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Le magazine fait sa Une avec la photo de Wirathu, un moine de Mandalay auteur de violents discours islamophobes et identitaires, avec le titre suivant : “Le visage du terrorisme bouddhiste. Comment des moines militants alimentent la violence anti-musulmane en Asie” […]

Le Figaro

Complément :

Il y a des moines bouddhistes qui combattent l’oppression par la méditation. Et il y a un moine qui répand la haine à l’endroit d’une minorité musulmane persécutée en Birmanie. Voici Ashin Wirathu, surnommé le «ben Laden birman», le moine qui fait douter que la Birmanie soit bien engagée sur le chemin de la démocratie. […]

En 2001, il fonde l’organisation antimusulmane «Mouvement 969» (les chiffres ont une référence symbolique bouddhiste). Il accuse, dans ses discours diffusés sur YouTube et sur Facebook, les musulmans de «viols collectifs» et appelle au boycottage des entreprises musulmanes. «Nous, les bouddhistes birmans, sommes trop doux», a-t-il déclaré récemment à la BBC. «Ils, les musulmans, sont de bons commerçants, ils contrôlent le transport, la construction. Maintenant, ils prennent le contrôle de nos partis politiques. Si ça continue, nous finirons comme l’Afghanistan ou l’Indonésie.»

La minorité musulmane de la Birmanie représente 4% de la population, mais elle peut atteindre environ 30% dans certaines grandes villes. Néanmoins, aux yeux de Wirathu, elle représente une «menace» pour le peuple birman. Depuis juin dernier, les musulmans de l’ethnie Rohingya, dans l’État d’Arakan, sont victimes d’une «campagne d’épuration ethnique», selon l’Organisation des Nations unies (ONU).

Plus de 125 000 Rohingya et autres musulmans ont été chassés de leur domicile. À Meiktila, en mars, une vingtaine de garçons musulmans ont été massacrés lors de violences perpétrées par une foule hystérique. […]

La Presse

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