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Un ressortissant congolais âgé de 29 ans a été mis en examen et écroué, hier, dans le cadre de deux affaires de viols particulièrement sordides.

Ce soir-là, vers 20 heures, une jeune fille de 15 ans avait croisé un homme de couleur qu’elle connaissait de vue et dont elle ne savait que le prénom, à proximité de la maison de la culture MC2 à Grenoble.

L’homme l’avait agrippée par le bras et frappée d’un coup de poing au visage pour la contraindre à le suivre jusqu’à un immeuble voisin où il avait abusé d’elle sexuellement.

L’adolescente avait déposé plainte auprès des gendarmes de la brigade de Pont-de-Claix qui avaient finalement identifié un suspect : Fabrice Pemba.

[…] Quelques jours plus tard, au petit matin du 26 mai, une jeune femme de 18 ans avait, à son tour, été agressée sur le cours Jean-Jaurès à Grenoble, par un inconnu qui l’avait entraînée dans la cour d’un immeuble où il l’avait violée à plusieurs reprises jusqu’à ce que deux personnes ne surprennent la scène et fassent fuir le violeur.

Ces témoins avaient immédiatement alerté les services de police en donnant un signalement précis de l’agresseur : un homme noir qui avait, comme signe particulier, d’avoir décoloré ses cheveux en blond suivant les initiales “GM” sur l’arrière de sa tête.

Or, une heure plus tard, un individu correspondant précisément à ce signalement avait été interpellé par les policiers dans le tramway, où il venait d’agresser des contrôleurs de la Semitag, tentant même de porter des coups de couteau à l’un d’entre eux !

[…] Résultats qui démontraient que l’ADN correspondait à celui de Fabrice Pemba… Ce dernier a affirmé qu’il ne pouvait s’agir que d’une erreur du laboratoire […]

Pour l’anecdote, interrogé sur les initiales qu’il s’était fait décolorer au-dessus de la nuque, il a indiqué qu’elles signifiaient “Garçon Mignon”…

APPEL A TEMOINS
Les policiers de la brigade des mœurs n’excluent pas l’hypothèse qu’il puisse y avoir d’autres victimes qui ne se seraient pas encore manifestées. Elles peuvent le faire en contactant l’hôtel de police au 04 76 60 40 40.

Le Dauphiné Libéré
(Merci à I.am.french.de.France)

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