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Pour 71% des parents de la Peep (Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public), les devoirs sont une donnée «importante» de la scolarité de leurs enfants. Les parents de la Peep doutent que des devoirs, s’ils étaient effectués à l’école, pourraient être réellement suivis par un enseignant.

En octobre dernier, François Hollande annonçait lui-même la fin des devoirs à la maison à l’école primaire, considérés comme une source d’inégalités entre les familles.

«Parce que nous souhaitons une société juste, nous voulons une école qui offre à tous les mêmes chances de réussite, insistait ensuite Vincent Peillon. Cela passe par le fait d’accompagner tous les élèves dans leur travail personnel, plutôt que de les abandonner à leurs ressources privées, y compris financières, comme c’est trop le cas aujourd’hui. » Le ministre a donc martelé que, dans le cadre de la refonte des rythmes scolaires, les devoirs seraient désormais faits à l’école. […]

Également parent d’élève, Maxime fait travailler ses fils: «Si je ne surveillais pas ce que fait mon aîné, âgé de 10 ans, il ne ferait rien ou pas grand-chose…» Les inégalités entre les enfants perdureront au-delà des devoirs, fait-il observer: «Au nom de quoi empêcherait-on les parents de pousser leurs enfants pour donner le meilleur d’eux-mêmes ? » […]

Ce plébiscite des parents pour les devoirs à la maison n’étonne pas Myriam Menez, de la Peep. […] L’intérêt des devoirs à la maison, c’est «l’apprentissage de l’autonomie, la tenue d’un agenda, l’organisation de son temps», énumère-t-elle. […]

Le Figaro

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