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L’article qui contredit les chiffres du Nouvel Obs


Après de longs mois de débat au Parlement et de longues querelles dans la rue, la loi Taubira a été votée. Quatre jours plus tard, un salon du mariage gay a ouvert ses portes et marqué l’émergence d’un nouveau business. Benjamin Bourinat, «Marketing aficionado» et contributeur au Nouvel Obs, trace un surprenant portrait de la «communauté homosexuelle».

Pourtant, les chiffres sont là et ils parlent d’eux-mêmes. Selon les enquêtes, les homosexuels représenterait entre 3 et 10% de la population et la moitié vivrait en couple.

Sous-estimer l’électorat homosexuel est tout sauf stratégique. Cela dénote un manque cruel de curiosité, mais surtout de jugeote. […] À croire que la droite ne s’est pas demandé quel poids la communauté civile homo avait dans notre pays.

Selon Mediabrands, la majorité des pro-mariage pour tous – LGBT, CSP+, bac +4 et professions libérales – se distinguent par des positions sociales et un pouvoir d’achat élevés. Plusieurs études montrent également que les homosexuels consomment davantage de produits high-tech et de biens culturels que la moyenne nationale.

Populistes et réacs peuvent crier à l’élite capitalistique. Si les homos sont devenus un groupe qui ne peut plus être négligé, leurs détracteurs ont une grande part de responsabilité. De nouvelles recherches montrent que les homos compensent la stigmatisation de leur sexualité en devenant des perfectionnistes hyper-performants.

Super école, super look, super compétiteur. Des attributs prisés dans le monde des affaires. Continuer de nier leur droit à fonder une famille est la raison même pour laquelle ils affichent de plus belles réussites professionnelles que la normale. N’est-il pas donc raisonnable de défendre les libertés de ceux qui dirigent nos entreprises et embauchent nos jeunes diplômés ?

L’adaptation saine de la discrimination homosexuelle a créé un ultra-travailleur et un über-consommateur. Si l’UMP et le FN n’ont toujours pas saisi la puissance économique LGBT et son pouvoir d’influence sur l’opinion publique, les marques françaises établissent déjà des budgets entièrement dédiés à tirer profit de l’argent rose. De quoi les rendre «folles» de rage.

Le Nouvel Obs

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