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Confrontées à l’arrivée massive d’immigrants pauvres bulgares et roumains, des villes allemandes demandent l’aide financière du gouvernement.
Dans les rues de Duisbourg, qui compte un tiers d’habitants d’origine étrangère.

Depuis l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’Union européenne en 2007, l’Allemagne, en raison de son économie robuste, est devenue une destination privilégiée pour les nouveaux entrants. Le nombre d’immigrés des deux pays d’Europe centrale a triplé en cinq ans pour atteindre 330 000 fin 2012.

Récemment, plusieurs villes parmi les plus déshéritées comme Mannheim, Dortmund ou Duisbourg, ont lancé un cri d’alarme. Ces communes gérées par la gauche réclament une aide de l’État fédéral pour faire face à cette « immigration de la pauvreté ». Sigmar Gabriel, président du parti social-démocrate, a même plaidé pour un « fonds » de secours aux villes concernées, accusant le gouvernement de « négligence » sur ce dossier.


Si Bulgares et Roumains entrent dans l’espace Schengen en janvier, ils pourront solliciter une aide au logement de la ville, générant pour Duisbourg une charge supplémentaire de « 15 millions d’euros par an », ingérable sans soutien financier, selon Marijo Terzic.

Le Républicain Lorrain

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