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«La majorité bamar (68% de la population) a une «conception raciale de la nation», souligne Renaud Egreteau. Elle considère qu’être birman, c’est d’abord être bouddhiste. (…)

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(extraits) La Birmanie est plus que jamais assise sur une poudrière ethnique.  Les dernières émeutes antimusulmanes ont fait au minimum 40 morts depuis une semaine.

Cette nouvelle flambée meurtrière entre bouddhistes et musulmans n’est pas un acte local et isolé. Elle a démarré à Meiktila, une ville de 100 000 habitants puis s’est propagée à quatre autres villes. (…)

«La question ethnique reste le point noir du régime, rappelle Renaud Egreteau, de l’université de Hongkong. C’est l’élément central pour assurer la stabilité du pays.»

L’ouverture du régime a libéré un racisme latent qui traverse toute la société. Il est notamment véhiculé par un clergé bouddhiste qui compte parmi les plus fondamentalistes et nationalistes d’Asie.

Libération

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