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22/03/13

La marque espagnole Mango, qui avait mis en vente une série de bijoux baptisée «style esclave» au début du mois, a écrit une lettre au président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) pour présenter ses excuses, annonce le CRAN dans un communiqué.

«Ce que nous pouvons vous dire, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas de stock de ces produits sur nos boutiques en France, et qu’il n’est pas prévu pour ce marché de réassortir ces modèles», précise la lettre.

Le Figaro

13/03/13

« Il est temps de briser nos chaînes ! » Une cinquantaine de personnes ont manifesté, mardi, à proximité du magasin Mango des Halles (1er) pour protester contre la vente par l’enseigne d’une collection de bijoux baptisés « esclaves ». Menés par le Conseil représentatif des associations noires (Cran), une partie des manifestants déguisés en esclaves sont parvenus à s’introduire dans le magasin dans le but d’acheter les fameux bijoux. « Cela a au moins eu le mérite de faire descendre le directeur du magasin et de pouvoir entamer une discussion avec lui », se félicite Louis-Georges Tin, le président du Cran. Lors de l’entrevue, le directeur du magasin se serait engagé à faire retirer de la vente les bijoux incriminés dans son magasin des Halles. « Maintenant, nous allons demander la même chose dans tous les magasins de France », poursuit Louis-Georges Tin.

En fin de manifestation, les participants ont également brisé de façon symbolique toute une série de bijoux Mango à l’aide de marteaux sur la place voisine des Innocents. Vincent Vantighem

20minutes.Fr


4/03/13

Pour 29,99 euros à peine, on peut se procurer un « bracelet esclave pierres ». La version « bracelet esclave tressé » vous coûtera encore moins cher : 19,99 euros. Quant au « collier style esclaves », il s’achète à 24,99 euros.

Voilà ce que propose sans complexe l’entreprise « Mango ». Implantée dans 106 pays, avec 2400 boutiques au total, et plus de 1 000 000 000 d’euros de chiffre d’affaires annuel, l’enseigne compte en France plus de 100 points de vente, où l’on peut se procurer ces produits de la honte. Le CRAN ne peut qu’exprimer son indignation face à cette série de bijoux, qui visent à donner une vision élégante et colonialiste à un phénomène qui a fait le malheur de millions, de dizaines de millions d’êtres humains pendant près de quatre siècles.

« Il est ignoble, de vendre ainsi des « colliers style esclaves », juste par appât du gain, a indiqué Louis-Georges Tin. L’esclavage n’était pas un « style », l’esclavage est un crime contre l’humanité, comme l’a reconnu la loi Taubira en 2001 ».

CRAN

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