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Frédéric Lefebvre est de nouveau en campagne électorale. Malchanceux en 2012 lors des élections des députés représentants les Français de l’étranger, il profite de l’intervention du Conseil constitutionnel pour revenir dans le jeu politique. S’exprimant sur l’antisémitisme et l’antisionisme, Frédéric Lefebvre a appelé le Conseil national du numérique à éradiquer ces propagandes d’Internet. (…)

L’appel de Frédéric Lefebvre survient quelques semaines après la polémique des messages racistes, homophobes et sexistes circulant sur Twitter. La découverte de ces messages, popularisés via certains hashtags, a poussé le gouvernement à s’exprimer sur le sujet et conduit les associations concernées à entreprendre des démarches judiciaires pour pousser Twitter à intervenir.

En outre, la démarche de Frédéric Lefebvre a sous doute une visée électorale. La diaspora juive est très importante en Amérique du Nord : 4,9 millions aux USA et 260 000 au Canada, les deux pays de la circonscription visée par le candidat UMP. Dès lors, il n’est pas surprenant que l’ancien député aborde des thématiques auxquelles une part importante de ses électeurs potentiels est sensible.

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Le président François Hollande a annoncé dimanche à Toulouse qu’il veillerait à “contraindre” les réseaux sociaux à “fournir” à la justice les “noms” d’auteurs de messages racistes ou antisémites sur la toile, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de Mohamed Merah.

“Rien ne doit être considéré, en cette matière, comme anodin ou insignifiant (…) J’ai donc voulu que des mesures soient prises pour lutter contre la diffusion des messages de haine sur Internet, en particulier sur les réseaux sociaux”, a déclaré M. Hollande lors de son discours.

Fin janvier, la justice française avait ordonné à Twitter de communiquer les données permettant d’identifier les auteurs de tweets antisémites, à la suite d’une action intentée par l’Union des étudiants juifs de France. Depuis, l’UEJF a déploré que cette décision soit restée lettre morte.

“Les tribunaux ont condamnés ces réseaux à transmettre les données permettant l’identification des auteurs de messages antisémitismes et je veillerai à les contraindre à fournir ces noms pour qu’il y ait dissuasion et répression”, a poursuivi le président de la République.

“L’espace de liberté qu’est internet ne doit en aucun cas être utilisé à des fins de propagande, de haine”, a-t-il insisté.

“On est en train de voir comment on peut mettre cela en place juridiquement”, a précisé ensuite une source dans l’entourage du président. Selon cette même source, François Hollande “a demandé au gouvernement de se pencher sur le sujet”.

AFP / Direct Matin

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