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Le contrôleur général des lieux de privation de liberté relance le débat sur les centres éducatifs fermés. Quelque 1 300 jeunes de 13 à 18 ans y sont détenus chaque année.
Le contrôleur général dénonce d’abord « une vision naïve, et pour tout dire grotesque » de l’enfermement des jeunes. On règle momentanément les problèmes de sécurité, mais ensuite ?

Après la sanction, que se passe-t-il ? L’enfermement doit être « l’ultime solution », une fois épuisées les autres formes de protection et d’apprentissage.

Ces jeunes délinquants, « profondément désocialisés, dont certains souffrent d’inadaptations profondes, y compris sous forme de maladies mentales », ne peuvent pas être traités comme des « animaux sauvages que l’on attache brutalement au piquet ».
Faut-il stopper l’expérience des 47 centres éducatifs fermés (CEF) ? Plus de 1 300 jeunes de 13 à 18 ans ¯ des multirécidivistes des vols et de la violence, ou du trafic de stupéfiants ¯ y séjournent chaque année.
À leurs débuts, certains centres ont connu de véritables mutineries. Les pensionnaires « jetaient tout par les fenêtres. Télés, balais, poubelles, seaux… » Ces centres sont des « cocottes-minute », affirme un éducateur. (…)
Ouest-france
Merci NathlaNormande

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