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L’ex-ministre des Finances va devoir s’expliquer devant la Cour de justice de la République. Son avocat, Me Yves Repiquet, explique au JDD que sa cliente «est prête».

Christine Lagarde joue gros. Très gros. Si, à l’issue de son audition devant la Cour de justice de la République, elle ressortait mise en examen dans l’affaire Tapie, elle pourrait perdre son fauteuil de directrice générale du FMI.
La charte de bonne conduite de l’institution qu’elle dirige prévoit en effet de sanctionner «toute action qui peut porter atteinte à l’intégrité ou à la réputation» du FMI… En attendant cette convocation à haut risque, pas fixée à ce jour, l’ancienne ministre de l’Économie et des Finances a préparé sa défense. «Nous sommes prêts au millimètre près», assure au JDD son avocat, l’ancien bâtonnier Me Yves Repiquet. «Mme Lagarde n’a rien à se reprocher dans ce dossier et nous le démontrerons».
Devant la Cour de justice, Christine Lagarde devra s’expliquer sur trois principaux soupçons dans l’affaire qui s’est soldée par une «bérézina financière» pour les deniers publics, et qui a valu à Bernard Tapie d’obtenir la totalité de ses demandes, plus un préjudice moral de 45 millions d’euros. Le premier soupçon concerne la décision d’aller en arbitrage plutôt que de laisser les tribunaux examiner les «affaires Tapie». Christine Lagarde assume son choix : «L’arbitrage était le seul moyen juridique pour mettre un terme d’un coup à tous les contentieux.» […] Le JDD

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