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La France n’est que 38ème au classement mondial de la liberté de la presse et, sans les aides de l’État, la plupart des journaux mettraient la clé sous la porte. Mais, le corporatisme, l’autocensure, et l’aveuglement idéologique empêchent la profession de faire son autocritique, pourtant nécessaire.

Précision : cet article, écrit et commandé il y a un an tout juste, n’a jamais été publié. On m’a reproché un angle trop flou et des interlocuteurs trop partiaux. Je vous laisse en juger.

Le quatrième pilier de notre démocratie est malade. La France est seulement 38ème au classement mondial de la liberté de la presse, près d’un Français sur deux n’a pas confiance en les médias et les ventes de journaux sont à la peine. Manque de neutralité, d’indépendance envers les pouvoirs politiques et économiques, la dernière cuvée du Baromètre TNS Sofres/La Croix, bien qu’imparfait, en dit long sur la défiance des Français envers ceux qui sont censés les informer.
« La question [de la crédibilité] des médias se pose dans la population », avouait Maurice Szafran, PDG de Marianne, lors d’une journée de débats organisée par Libération.

Pourtant, quand il s’agit de porter un regard critique et panoramique sur leur fonctionnement et leur financement, d’informer sur l’information, les médias dominants sont aux abonnés absents (…)

L’Observatoire des médias

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