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Tribune de Charles Consigny sur la politique de la gauche et se demande : «Faudra-t-il un printemps français ?»

Il faut que le peuple français soit bien ramolli pour ne pas se lever en masse contre ces coups, quotidiens, permanents, à sa liberté, à sa dignité, à son histoire.
La semaine dernière, un homme s’est planté devant une agence Pôle emploi et a mis le feu à ses vêtements qu’il avait imbibés d’essence. Le temps pour les gens qui étaient là d’essayer de le sauver, c’était trop tard, il est mort brûlé. On n’est pas parvenu à décrocher la corde du pendu. À cet homme on avait refusé des allocations, il n’avait pas suffisamment cotisé, ou pas dans les règles, quelque chose comme ça. […] Lui [Hollande] qui a vécu, depuis ses plus jeunes années, avec le confort que procurent la sécurité de l’emploi et les salaires confortables de la haute fonction publique ne sait rien de l’anxiété du patron indépendant ou de l’angoisse de la mère de famille. Dès lors, il n’a aucun scrupule à mettre tranquillement en place un cauchemar fiscal […].

Par un retournement prévisible, la gauche a fait gagner le capitalisme ultralibéral. Sa détestation de l’idée nationale a détruit toute forme de patriotisme […].
Sa francophobie a laissé se développer un communautarisme à l’américaine, avec un séparatisme territorial qui a installé, entre les différentes catégories de la population, un mélange de haine et de suspicion, de peur et de rejet, que les millions d’euros octroyés chaque année à SOS Racisme ne pourront juguler. Son délire progressiste a mis en pièces plusieurs siècles d’histoire, on est passé de Vaux-le-Vicomte aux barres d’immeubles, de Rameau à Sexion d’Assaut, d’Apostrophes à Canal+, de Ronsard à Christine Angot, du courage à la retraite anticipée, des bonnes manières aux injures. C’est fini, c’est trop tard. Pascale Clark a pris le pouvoir. […] Le Point

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