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Plusieurs sénateurs français, dont la sénatrice d’origine algérienne, Bariza Khiari, ont soutenu un nouveau projet de loi sur «L’attractivité universitaire de la France», proposé par la sénatrice Dominique Gillot. Cette élue du parti socialiste au pouvoir a effectivement fait le constat que l’abrogation de la fameuse circulaire Guéant, du 31 mai 2011, qui rendait la vie pénible aux étudiants étrangers en général et algériens en particulier, «n’a pas résolu toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants étrangers». Les sénateurs qui ont cosigné le texte, enregistré le 12 févier 2013 et publié sur le site senat.fr, ont motivé leur projet par l’affirmation qu’«il n’est ni dans l’intérêt des pays d’origine ni dans le nôtre de renvoyer chez eux les étrangers dès la fin de leurs études.

Selon les dispositions de ce même article, «la mention du ‘‘retour au pays d’origine’’ est supprimée (…) et la carte de séjour ‘‘salarié’’, délivrée à ces jeunes diplômés étrangers, est désormais d’une durée de trois ans».

Ensuite, le deuxième article vise, d’après ses auteurs, à «sécuriser la situation des étudiants étrangers en France et limiter les démarches administratives souvent vexatoires qui les épuisent et les précarisent». Il stipule qu’à «plein droit», l’étudiant étranger «qui aura accompli une année d’études en France obtient un titre de séjour pluriannuel : d’une durée de trois ans s’il prépare un diplôme équivalent à la licence, de deux ans pour le master, d’une durée de quatre ans pour un diplôme de doctorat». Quant au quatrième article, il ouvre un «droit illimité au séjour en France pour tout diplômé d’un doctorat obtenu en France, à qui la carte ‘‘compétences et talents’’ est délivrée sur sa demande».[…] El Watan

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