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Les logements sociaux représentent la moitié des habitations de Bobigny. La ville veut désormais attirer des propriétaires de classe moyenne. D’ici à 2014, 4000 résidences vont sortir de terre. Reportage Férouse Mansour, étudiante à l’Institut Pratique du Journalisme-Dauphine.

Pour réussir la mixité sociale, le défi de la ville est de continuer à accueillir de nouveaux arrivants, sans que les Balbyniens d’origine se sentent exclus du projet.
À Bobigny, le mètre carré se vend 3 200 euros contre 6 000 euros dans la capitale. Ces primo-accédants n’ont pas hésité. «Avec notre budget, acheter à Paris n’était même pas envisageable.» Au-delà des prix attractifs, la maire de Bobigny, Catherine Peyge (PC), vante les atouts de sa ville : «La proximité avec la capitale, la présence du métro, ou encore les deux gares qui doivent s’installer à Bobigny dans le cadre du Grand Paris ont convaincu les nouveaux propriétaires d’ investir.»
La maire Catherine Peyge ne le cache pas : «En terme de revenus par habitant, Bobigny est une ville pauvre.» Le revenu moyen des Balbyniens est deux fois inférieur au revenu moyen d’Ile-de-France.[…]

Pour continuer à attirer les classes moyennes, Bobigny mise sur la maîtrise des prix de l’immobilier mais aussi sur la sécurité. La présence policière est renforcée de jour comme de nuit dans toute la ville.
Ces acquéreurs sont pour moitié des Balbyniens, et pour l’autre d’anciens Parisiens, la plupart du temps originaires des XIXe et XXe arrondissements, quartiers parisiens les plus proches de Bobigny. […] Bobigny espère ainsi accueillir 10 à 15 000 nouveaux habitants d’ici à quelques années, pour peut-être gagner enfin le statut de ville-capitale de Seine-Saint-Denis.
Libération ; Mairie de Bobigny

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