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Ces flics de choc sont appelés à faire plus de « renseignement opérationnel ».

[… ] Héritières des brigades spéciales de nuit (BSN) et des brigades de surveillance de voie publique (BSVP), ces unités de terrain créées en 1991 pour lutter «essentiellement contre la petite et la moyenne délinquance, par la recherche du flagrant délit», pourraient connaître une mue originale.

En clair, ne plus systématiser le «saute dessus» sur les voyous lors de transactions de drogue et faire remonter du terrain de précieux «tuyaux» qui échappent encore aux services spécialisés pour démanteler des filières. «Vous avez une connaissance très approfondie de votre territoire de compétence et des individus qui nuisent à sa tranquillité, vous disposez le plus souvent de sources humaines (des informateurs, NDLR), a lancé Manuel Valls avant d’exhorter ses troupes à «échanger vos informations avec les services judiciaires, les brigades territoriales et de recherche afin d’engager des investigations de plus long terme dont le but est de neutraliser, pour longtemps, les délinquants les plus chevronnés.»

Dans cet esprit, les chasseurs de la BAC sont appelés à «valoriser leur expérience» en privilégiant leur mutation vers des unités d’investigations ou d’information générale. C’est-à-dire les ex-renseignements généraux, aux antipodes de l’antigang, des GIPN ou encore du Raid que briguent souvent les «Bacmen» à l’heure de la reconversion. […]

Le Figaro

Merci à Joe le Rassis

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