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Les jeunesses du parti Ennahda ont appelé à une manifestation cet après-midi à Tunis pour défendre «la légitimité de l’Assemblée nationale constituante» où ce parti est majoritaire et contre «la «l’ingérence française», une première action de mobilisation depuis l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd.
Addendum 10/02

(Merci à ranelagh)
Addendum : Vingt-quatre heures après l’immense cortège des funérailles de Chokri Belaïd, qui s’était mué en manifestation contre Ennadha, le parti islamiste au pouvoir, la réplique ne s’est pas fait attendre.

À l’appel des islamistes, quelques milliers de personnes se sont rassemblées samedi 9 février sur l’avenue Habib Bourguiba, la principale artère de la capitale, avec pour cible principale la France accusée d’ingérence dans la grave crise politique qui secoue la Tunisie.
«France dégage!» ont scandé les manifestants à deux pas de l’ambassade de France protégée par la police et l’armée. Beaucoup brandissaient des pancartes appelant le président français François Hollande «à faire attention: la Tunisie n’est pas le Mali».
Le Monde

La France doit «soutenir les démocrates » en Tunisie pour que les « valeurs de la révolution du Jasmin ne soient pas trahies». (M. Valls)
La manifestation doit avoir lieu à 14h (heure française) avenue Habib Bourguiba, en plein coeur de Tunis et théâtre de violences ces derniers jours entre opposants en colère et policiers, selon un communiqué du mouvement.
Les mots d’ordre de la manifestation sont la «défense de la légitimité de l’Assemblée nationale constituante», la lutte «contre la violence» politique ainsi que l’opposition à «l’ingérence française» pour dénoncer des propos du ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls.
Elle intervient dans un contexte de tensions de divisions au sein du parti islamiste, le Premier ministre Hamadi Jebali ayant annoncé la formation imminente d’un gouvernement de technocrates ce que son parti, dont la direction est plus radicale que lui, refuse.
Le Figaro ; Le Point

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