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Près de 13 000 policiers ont répondu anonymement aux 250 questions de l’enquête, une première en France à cette échelle.

Selon une enquête menée par un chercheur du CNRS de mai 2011 à janvier 2012, et qui sera dévoilée ce mercredi matin par le syndicat Alliance, les policiers français seraient au bord de la crise ne nerf.
Les causes de ce stress généralisé sont nombreuses, à commencer par une hiérarchie trop “directive” et “pas assez impliquée dans la vie quotidienne des policiers”.

Les policiers pointent également le rôle de la justice dans leur mal-être : 85 % d’entre eux estiment que les juges discréditent leur travail. Et pour 60 %, “la justice n’est pas un partenaire qui coopère et les aide dans leur mission”. Les médias en général sont également dans le collimateur des forces de l’ordre : 87 % jugent en effet que la presse dévalorise leur travail.

(…) Atlantico
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Même sujet – Autre source (RMC)
(…) Les policiers se sentent seuls et abandonnés. Ce malaise est tellement présent chez certains qu’ils se sont achetés des mini caméras qu’ils portent à leur uniforme afin de filmer les interventions au cas où celle-ci tourneraient mal.
Autre cause de ce malaise : la politique du chiffre imposée à la police.
Enfin, fait dramatique qui ressort de cette étude : il existe aujourd’hui un réel risque psychologique dans la profession. Un risque qui va du simple stress au suicide*.

« La plupart des policiers sont dans une situation de dépression permanente », constate un agent de police.

Dans le métier depuis quinze ans, cet agent a déjà vu trois de ses collègues se suicider. En tant qu’officier, il doit, en plus de son propre malaise, gérer celui de ses subordonnés.
« Sans ma famille je ne tiendrais pas, explique-t-il de manière anonyme, je me considère comme un policier en malaise permanent qui lutte ». Ce capitaine parle d’un manque de reconnaissance de sa hiérarchie qui lui demande d’interpeller mais surtout sans faire de vague.
L’autre manque de reconnaissance qui touche ce policier, c’est celui de la population.

« Il n’y a pas très longtemps j’ai interpellé un auteur de vols avec violence. Une trentaine de personnes se sont attroupées et m’ont demandées au nom des Droits de l’Homme la libération de cet individu ».

*Selon, une étude de l’Inserm, le taux de suicide chez les policiers est supérieur de 36% à la moyenne nationale.
Police et Réalités  (+ Source d’origine).

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