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Selon un sondage TNS Sofres, 32% des personnes interrogées se disent en accord avec les idées du parti. A titre d’exemple, l’adhésion était de 28% en mai 2002.
L’adhésion aux idées du FN se stabilise à son plus haut niveau (32%) et son image s’améliore, notamment auprès des sympathisants UMP, mais une nette majorité de Français (67%) n’envisage pas de voter «à l’avenir» pour le parti d’extrême droite et rejette ses solutions, selon le baromètre annuel de TNS-Sofres[…] Dans l’historique des enquêtes similaires de l’institut, une adhésion à 32% n’avait été atteinte qu’en octobre 1991. Elle se situait à 28% en mai 2002 et a connu un bond de 14 points depuis 2010.

«Ce qui est frappant, c’est qu’il n’y a pas de décrue post-électorale» comme cela pouvait être le cas après les présidentielles de 1995 ou de 2002, souligne à l’AFP Emmanuel Rivière, directeur du département Opinion chez TNS-Sofres.

L’analyste pointe une conjonction nouvelle entre «un niveau d’adhésion élevé aux idées frontistes, un étiage électoral haut (17,9% à la présidentielle) et un niveau bas de ceux qui considèrent le FN comme un danger».
Le parti d’extrême droite ne «représente un danger pour la démocratie» qu’aux yeux de 47% de sondés (-6), passant pour la première fois sous la barre des 50%. Chez les sympathisants UMP, le chiffre passe à 39%. De même, 35% des sondés – 40% à l’UMP – jugent désormais que le FN «est un parti qui a la capacité de participer à un gouvernement», en hausse de 10 points sur deux ans.

[…] une très nette majorité de Français, 81%, n’adhèrent pas aux «solutions» que propose Marine Le Pen, même si 35% d’entre eux adhèrent à ses «constats». Seuls 12% adhèrent «aux constats» et «aux solutions».

[…] Si 54% (+3) trouvent qu’«on accorde trop de droits à l’islam et aux musulmans en France» – 71% chez les sympathisants UMP – et si 54% (+3) jugent qu’«il y a trop d’immigrés en France» – 74% chez les sympathisants UMP -, le rétablissement de la peine de mort perd encore un point, à 32%, tout comme l’idée de supprimer l’euro et de revenir au franc, à 29%.

Seuls 24% (+2) trouvent qu’«en matière d’emploi», «on doit donner la priorité à un Français sur un immigré en situation régulière», quand 73% s’y opposent.

[…] Sondage réalisé du 24 au 28 janvier auprès d’un échantillon de 1 012 personnes représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
Libération

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