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Laurent Alexandre, chirurgien urologue, Président de DNAVision, présente un article récemment paru dans le journal Cell qui a fait l’effet d’une bombe. Son auteur démontre que nos capacités intellectuelles vont chuter dans le futur, du fait d’une accumulation de mutations défavorables dans les zones de notre ADN qui régulent notre organisation cérébrale.

En faisant émerger notre cerveau, l’évolution darwinienne a cependant créé les conditions de sa propre éradication : nous avons considérablement adouci les rigueurs de la sélection en nous organisant en société humaine solidaire.
La première est positive : le métissage de l’espèce humaine permet le mélange – porteur d’innovations biologiques – des variants génétiques. L’espèce humaine s’est, en effet, séparée il y a 75 000 ans en différents groupes qui ont chacun connu des variations génétiques. Le mélange actuel assure un brassage génétique entre les différents rameaux qui étaient séparés avant les transports modernes.
La seconde tendance est beaucoup plus inquiétante et contrebalance la première. Les variants génétiques défavorables s’accumulent dans le génome humain. Cette accumulation récente est déjà perceptible : une étude publiée dans la revue Nature fin novembre 2012 révèle que 80 % des variants génétiques délétères dans l’espèce humaine sont apparus depuis 5 000 à 10 000 ans seulement. […] La fin de la sélection darwinienne va nous pousser à pratiquer une ingénierie génétique de notre cerveau qui pourrait bouleverser notre avenir.
Le Monde

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