Fdesouche

Addendum 24/01/13

Les GG de RMC interrogent le professeur Bricaire sur ces clandestins tuberculeux. Le père Patrice Gourrier pique une colère lorsqu’on s’interroge sur la nécessité de les soigner et  le coût des soins. Avec Marie-Anne Soubré, Patrice Gourrier et Pascal Perri.

“Il faut absolument arrêter cette politique gouvernementale qui consiste à soigner tous les malades de la Terre. Parce que si nous avons cent mille arrivants malades par mois en France, qui va payer ? […] Nous allons avoir une catastrophe sanitaire avec une catastrophe économique derrière.” – Vincent, médecin

“Qu’on mette autour de la France un mur anti-pauvres, anti-malades, anti-étrangers ! Restons entre nous, nous ne serons pas malade, l’équilibre économique reviendra et tout ira bien !” – Père Patrice Gourrier

________________________________

Depuis quelques mois, des dizaines de Géorgiens, Tchétchènes et Russes, atteints d’une tuberculose ultrarésistante, débarquent en France. Outre le coût élevé de leur prise en charge, le risque de contagion inquiète les autorités sanitaires.

Le premier s’est présenté en janvier 2012 aux urgences de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris. Un Tchétchène. Il avait les doigts des deux mains entièrement nécrosés. «J’ai été torturé», a-t-il expliqué. L’homme est squelettique et tousse. À l’issue d’une batterie d’examens, une tuberculose ultra­résistante de type XDR (extensive drug resistant), la plus grave des formes de tuberculose, peu sensible aux remèdes connus, est diagnostiquée. Par chance, La Pitié abrite le plus important service de traitement des maladies infectieuses de France. Le Pr François Bricaire, chef du service, confine aussitôt le Tchétchène en chambre à pression négative pour bloquer la contamination. Il y restera cinq mois avant de rejoindre le centre de soins de suite de Bligny (Essonne). […]

Cette absence d’une culture patient-médecin se manifeste par une indiscipline qui bouscule la routine des services hospitaliers. «Ces malades ne comprennent pas ou n’acceptent pas le principe du confinement, confie un soignant. Ils quittent volontiers la solitude des chambres à pression négative pour sortir dans le couloir, sans masque, alors qu’ils connaissent le risque de contamination. Ils vont fumer une cigarette.» Il en est même qui déjouent momentanément la surveillance médicale pour sortir en ville. «J’en ai vu un qui sortait du métro au retour d’une équipée, déclare une autre soignante. Certains nous subtilisent du Valium ou d’autres médicaments. Ils font des échanges entre eux.» […]

Le Figaro
Rediff. décembre 2012 : Question de Mme Thérèse GUILBERT à Mme Marisol TOURAINE sur la recrudescence de tuberculose

Fdesouche sur les réseaux sociaux