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Obtenir le permis de conduire quand on n’a pas d’argent, pas de travail ou qu’on maîtrise mal le français, est de l’ordre de l’impossible. Grâce aux auto-écoles sociales, des personnes en difficulté arrivent à décrocher le fameux papier rose qui leur permet de retrouver confiance en elles.
Dans le quartier populaire de Bellefontaine à Toulouse, l’auto-école solidaire se cache dans une coursive d’immeubles. Ici, les candidats au permis sont tous en parcours d’insertion et inscrits ici par les services sociaux.

Les candidats sont tous en parcours d’insertion et inscrits par les services sociaux

Le créateur, Martin Douçot 30 ans, spécialiste d’économie solidaire, a mis en place un programme d’apprentissage au code et à la conduite basé sur la dynamique de groupe. Ensemble, les candidats au permis vont prendre confiance en eux s’encourager et s’ entraider.
Aicha maitrise mal le français et raconte : ” les autres m’ expliquent les mots que je ne comprends pas, l’instructeur se met à ma portée, dans une auto-école normale, je n’aurais jamais pu envisager d’avoir le permis”.
Source

Complément 1 :
« Italie : cours de conduite gratuits pour les immigrés »

Complément 2 :
L’auto-école sociale représente une alternative spécialement conçue à l’attention des publics aux besoins particuliers. Il peut s’agir des personnes ne maîtrisant pas la langue française, celles manifestant un illettrisme total ou partiel, (…), trouble pouvant aussi concerner les personnes présentant une addiction à l’alcool, à la drogue, aux médicaments ou celles souffrant de troubles psychiatriques divers. (source)

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