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[Extraits]
• Jean-Yves Le Drian rappelle que la France est entrée en guerre contre “des groupes terroristes”
• le Chef d’état-major des armées explique que les forces françaises ont pour mission de “stopper l’offensive des groupes terroristes”
• Le chef de l’Etat dit faire la guerre à “des terroristes”.
Mais pourquoi n’être pas plus précis dans la désignation de l’adversaire?
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a “salué”, dans un communiqué, la “précaution utile et nécessaire” de François Hollande qui n’a pas qualifié “d’islamistes les éléments terroristes visés”. Pour l’organisation, cette précaution “écarte tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme”. (…) Elle rappelle que l’islam est une religion “qui sacralise la vie” et que “90% des victimes du terrorisme international sont de confession musulmane”.

La République n’ose donc pas dire clairement qu’elle fait la guerre à des terroristes islamistes, de crainte de froisser la susceptibilité de musulmans français et notamment d’un Conseil qui s’aveugle volontairement sur le profil des jihadistes du Mali.

Cette réticence de l’Etat à appeler par son nom un ennemi identifié laisse voir un pouvoir intellectuellement prisonnier du politiquement correct et de ses accusations en islamophobie. L’islam radical en est le scandaleux bénéficiaire.
Le rôle du CFCM devrait être de s’élever contre les dérives islamistes qui insultent l’islam. Or sa position de censeur revient à cautionner l’indéfendable.
Car voilà ce que dit, par exemple, Oumar Ould Hamaba, au nom du mouvement islamiste du Nord-Mali :

“Notre but est de propager le message d’Allah à n’importe quel prix et continuer le combat. Nous avons la charia au bout de chacun de nos canons, chacun de nos sabres”.

Abou Dardar, un des responsables du Mujaoannonce pour sa part :

“La France a attaqué l’islam. Nous allons frapper le cœur de la France. Au nom d’Allah, nous allons frapper le cœur de la France.”

Dans les faits, Hollande a bel et bien déclaré la guerre à l’islam politique, à l’islam fanatique, à cette idéologie régressive qui tue, viole, coupe des mains, fouette des couples non mariés, lapide des femmes adultères, détruit des mausolées, interdit de fumer, de danser, de dessiner, etc.
Or cet acte de courage du président de la République n’est pas même assumé.
Il est vrai que la France persiste à sous-évaluer (c’était aussi le cas avec Nicolas Sarkozy) la menace islamiste, qui déteste l’Occident et sa démocratie. Les connivences du pouvoir avec les “islamistes modérés”, les Frères musulmans, le Qatar sont autant d’erreurs de jugement.
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