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Afin de lutter contre les messages à caractère raciste, antisémite ou homophobe aperçu ces derniers mois sur Twitter, le gouvernement français a décidé d’agir. Si elle n’a pas caché la difficulté de sa mission, la porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a expliqué les raisons de sa démarche lors de la conférence ReputationWar, consacrée à l’e-réputation, qui se tenait ce vendredi à Paris.

«Il y a une différence d’appréciation de la liberté d’expression, mais Twitter intervient sur un certain nombre de principes internationaux (appel au meurtre, pédophilie, etc.), on peut trouver un moyen pour que le réseau social s’adapte aux pays dans lesquels il se trouve».
«Grosse utilisatrice d’Internet et des réseaux sociaux», Najat Vallaud-Belkacem s’est dit «particulièrement sensible» à la question de la lutte contre les discriminations. «Le sujet est grave, on est dans une société loin de s’être débarrassée de tous les rejets», a-t-elle insisté, pointant du doigt, avec les associations, «la tribune exceptionnelle» qu’offre Internet pour «quelques groupuscules».
Pour la ministre, Internet n’est pas «une zone de non-droit» et les propos haineux «sont des délits, c’est le Code pénal qui le dit». «Twitter permet à des individus de commettre des délits», a-t-elle accusé. Or, «les utilisateurs de Twitter ne sont pas des personnages de fiction, ce sont des justiciables comme les autres», a-t-elle encore appuyé. […] 20 minutes

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