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«Ils ne volent pas nos jobs. Ils prennent les emplois qui sont disponibles». C’est ainsi que le président de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières, Patrick Charlebois, défait le préjugé que l’on entend parfois à propos des immigrants qui gravitent sur le marché du travail.
Un préjugé qui devra tomber selon M. Charlebois, si la ville et la région veulent être en mesure de renouveler leur main-d’œuvre.
«On doit combattre l’exode et un nombre plus petit d’enfants par famille. Il faudra bien trouver une solution. On a en plus un des âges moyens les plus élevés au Canada. Tout ça nous donne un grand défi démographique», rapporte-t-il. Nous avons et nous aurons un besoin de main-d’œuvre et les immigrants comblent un manque».

« Il faut leur faire de la place, parce qu’on ne fait pas assez d’enfants au Québec. »

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Le président de la Chambre balaie du revers de la main l’idée de racisme chez les employeurs trifluviens.
«Les employeurs se font discrets, mais je pense qu’ils sont ouverts d’esprit. Par contre, ils comprennent peut-être mal l’importance des immigrants dans le domaine. Les employeurs doivent poser des gestes tangibles et engager des immigrants, auxquels ils ne pensent pas assez actuellement», soutient-il. «On va y arriver à petit feu. C’est un réflexe à développer. Les immigrants ont un parcours culturel différent, mais il faut revoir nos façons de faire. Un genre d’accommodement raisonnable. Il faut leur faire de la place, parce qu’on ne fait pas assez d’enfants au Québec. ». (…)
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