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Cinq boucheries « halal » accusées de régénérer leur viande périmée avec les additifs corrosifs d’un chimiste.
[…] En perquisitionnant en 2009 un appartement de la rue des Hugolins dans le 2e à Marseille, les enquêteurs ne pensaient pas trouvé un laboratoire clandestin de cette ampleur : 25 kilos de bisulfite de soude, 25 kilos de métabisulfite de soude, 5 fûts de 30 litres de bisulfite de soude et de nombreux bidons plastique vides de 5 litres. Pas d’alambic fumant sur la paillasse mais des entonnoirs, des verres gradués, des fûts, toute une chaîne de production d’additifs alimentaires qu’un ancien chimiste d’origine libanaise revendait depuis des années par bidons entiers à un réseau de bouchers indélicats de Marseille et de sa région. Les commerçants donnaient une seconde vie à leur viande hachée avariée au mépris de la réglementation.
[…] Depuis 2004, il leur avait acheté 1 290 litres de bisulfite de soude, 400 kilos de métabisulfite de soude, 220 litres d’hypochlorite de soude en fûts qu’il mélangeait à de l’eau. En cinq ans, il avait acheté 6 534 bidons vides de 5 litres, ce qui situe le niveau du trafic.

Abdelali B., gérant de la « Boucherie Atlas » a reconnu avoir acheté deux bidons à 22 euros qu’il diluait avec de l’eau pour pouvoir conserver une semaine de plus ses merguez. Mokhtar, du « Bon coin des viandes » dit avoir acheté cette substance à forte odeur pour éviter le noircissement de la viande qu’il utilisait pour ses saucisses épicées.

Le patron de « Chez Brahim » a nié mais des écoutes téléphoniques le confonde avec Pierre en train de négocier ce qu’il appelle du « gaval ». « Cela avait pratiquement pris un niveau industriel » […] lamarseillaise.fr

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