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(…) A Saint-Denis, les parents qui poussent la porte de l’association Respect 93 parlent sans tabou de cette situation. « De plus en plus de mamans nous demandent comment faire pour nourrir leurs enfants, et ce ne sont pas des SDF, mais des gens qui ont un toit », déplore Sonia Imloul, qui espère obtenir une audience auprès de la première dame dans les meilleurs délais.
Elles ne sont pas les seules à s’alarmer de la précarité croissante dans le département. Les associations caritatives, comme le Secours populaire, sont elles aussi confrontées à l’explosion des situations d’urgence. Tout récemment l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) pointait dans un rapport la situation inquiétante dans les banlieues sensibles : le taux de pauvreté y est passé de 30,5% à 36,1% entre 2006 et 2010, beaucoup plus vite que sur le reste du territoire.
Le Parisien

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