Un article de Christy Wampole, qui enseigne la Français à Princeton, fait jaser outre-Atlantique.
Dans un billet du prestigieux New York Times, sa tribune « Comment vivre sans ironie ? » est une attaque frontale envers les hipsters.
« Pour beaucoup d’Américains nés dans les années 80 et 90 particulièrement parmi les caucasiens de la classe moyenne –membres de la Génération Y ou Millennials– l’ironie est le trait principal qui dicte leur vie quotidienne ».
Jusque-là, pas vraiment de quoi appeler à la polémique, mais Christy Wampole prétend dans les grandes lignes qu’être un hipster, c’est être plus ou moins un lâche :
« Vivre ironiquement c’est se cacher en public. C’est (…) une forme de subterfuge, qui signifie étymologiquement « fuir secrètement« .
Selon elle, le temps est venu pour les membres de cette génération Y de « dire ce qu’ils pensent, penser ce qu’ils disent et considérer, malgré les risques inhérents, le sérieux et la franchise comme des possibilités d’expression. » (…)
Menly
