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Tunisie : Malgré ses dénégations, Ennahda continue de jouer le trapéziste entre la modération de façade et le désir de composer électoralement avec les salafistes.
Le prêche, vendredi dernier, de Rached Ghannouchi, est un exemple type de ce double langage. Lors de son prêche hebdomadaire  de vendredi dernier, Rached Ghannouchi a fait l’apologie de la charia, comme fondement de législation dans la future Constitution, affirmant qu’au fil des siècles, les préceptes du Coran et de la sunna ont représenté une véritable Constitution pour les pays musulmans. «Nous ne voyons aucune contradiction entre la logique et la charia, qui est un des fondements de la pensée islamique», affirme-t-il.
Rached Ghannouchi soutient que «la religion n’est pas une pâte à modeler qu’on peut modifier à sa guise et il doit y avoir un fil conducteur qui réunit les musulmans au fil des siècles», critiquant certaines «factions laïques qui veulent décharger la nouvelle Constitution tunisienne de son contenu prétendument islamique, craignant de transformer la Tunisie en un Etat religieux». Selon ses dires, «aucun musulman ne peut croire qu’il existe un intérêt humain quelconque contradictoire avec la charia». (…)
El Watan

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