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Pressions, menaces, rackets, braquages, vols et, maintenant, cambriolages. Les commerçants installés sur la place du marché de la Grande-Borne appellent à l’aide. La boucherie, le primeur et, hier, le magasin Franprix ont été visités la nuit. « Entre nous, on se demande qui va être le prochain, soupire le gérant de la boucherie. Il nous faut absolument la vidéosurveillance sur la place et davantage de moyens pour la police ici. » Lundi, son commerce de viande a été victime d’un vol par effraction. Les cambrioleurs sont passés par la porte de la réserve et se sont emparés d’une caisse enregistreuse, ainsi que de son contenu. Le lendemain, le primeur s’est lui aussi fait dérober de l’argent après une intrusion nocturne. Et, hier, le magasin Franprix s’est fait voler des palettes de marchandises.
« Heureusement, les cambrioleurs sont restés dans le sous-sol, ils n’ont pas pu entrer dans le magasin, lâche le responsable. Nous sommes parfois obligés de laisser les voyous partir avec un chariot rempli de produits ou accepter leurs chèques sans provisions, sous peine de représailles. Ils nous disent : Si tu travailles, c’est grâce à nous. Si on ne leur cède pas, ils nous cassent notre vitrine. » En tout, Franprix a été victime de jets de projectiles sur sa devanture, de deux braquages en plein jour et donc, désormais, d’un deuxième cambriolage après qu’un homme s’est déjà introduit par la ventilation. Le tout en moins de six mois. Des faits confirmés par la police, qui s’abstient de tout commentaire. De l’autre côté de la place du marché de la Grande-Borne, la boucherie est, elle aussi, victime des jeunes du quartier. (…)
Le Parisien

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