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Addendum 20H : « Je leur ai répondu que je ne pourrais pas être leur avocat à cause d’une incompatibilité avec mon mandat parlementaire », explique Me Collard à BFMTV.
L’avocat affirme à BFMTV qu’il les aurait défendu sans hésiter “si le code électoral me l’avait permis, bien que je réprouve leurs méthodes : le caillassage de fidèles durant la prière, l’occupation illégale d’un lieu… Car chacun a droit à l’avocat qu’il désire”.
Cependant, à l’instar de Marine Le Pen, Me Collard dit comprendre leurs préoccupations. “Il faudrait être aveugle pour ne pas les comprendre. D’ailleurs, le sondage du Figaro montre que ce n’est pas une pensée isolée”. Ce sondage, paru il y a quelques jours, laisse apparaître que l’image de l’Islam s’est dégradée en France. […] BFMTV
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Gilbert Collard envisage de défendre quatre membres du Bloc identitaire mis en examen et placés sous strict contrôle judiciaire à Poitiers, après l’occupation du chantier de la grande mosquée de la ville.
Selon les informations du Lab, Gilbert Collard a fait une demande à la déontologue de l’Assemblée nationale pour savoir s’il a le droit de prendre la défense de ces quatres hommes. L’avocat-député envisage de défendre les quatre personnes s’il en a le droit, d’après son entourage.
Pour le moment, l’équipe du député attend la réponse mais précise que, si des collectivités territoriales se portent parties civiles, l’avocat ne pourra enfiler sa robe pour défendre le groupuscule d’extrême droite.

L’élu du Rassemblement Bleu Marine a été sollicité par Philippe Vardon
, membre de la direction du groupuscule d’extrême droite, afin de prendre la défense de quatre hommes, selon l’agence de presse d’extrême droite Novopress. […]

Ils encourent cinq ans de prison.

Mise à jour, 26 octobre, 17h24 :
Comme nous l’indique @Maitre_Eolas sur Twitter, Gilbert Collard ne devrait pas être autorisé à défendre les membres du Bloc identitaire. Selon le code électoral, il existe une incompatibilité entre son mandat de député et son métier d’avocat s’il s’agit de poursuites” pénales engagées devant des juridictions répressives pour crimes ou délits contre la nation, l’Etat et la paix publique ou en matière de presse ou d’atteinte au crédit ou à l’épargne”. En droit français, l’incitation à la haine raciale est un délit défini par la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.
Le Lab Europe 1

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